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Celui qui était arabenophobe...
16/04/2007 21:35
Lors d'une diff' cet après-midi, un gentil monsieur qui avait une mygale sur l'épaule à qui je tendais un tract pour Ségo me demande si son araignée sur l'épaule me gênais, je n'étais pas très sûre moi, c'est une de mes phobies... "je ne suis pas très à l'aise, en effet: je suis arachnophobe.", "tu sais ma grande, moi c'est pareil face à toi: je suis arabnophobe!... ils sont tombés bien bas les socialistes: faire distribuer leur tract par de la racaille; elle gagnera jamais Ségo!", "légèrement raston sur les bords le gars!" "non, socialiste depuis 20 ans"... J'ai répondu, j'ai fait ma grande, la fille qui ne se laisse pas faire... en fait... c'est plus compliqué.
Un blanc dans ce pays, qu'il soit polonais, portugais, suèdois, ou... hongrois! il reste français. Il a perdu l'accent, il se fringue comme tout le monde, un noir ou un arabe en revanche a beau mieux parler français que le français lui-même il reste un étranger. Cela me fait réflechir, une femme en politique c'est un grand pas, mais le jour où un noir ou un arabe convoitera le poste sacré, pourront-ils le faire? dans un "grand" parti??
Je n'avais jamais connu le racisme, depuis que je suis cartée je découvre, avec dégoût, mais il y a des jours (quand ça ne me fait pas pleurer...) où je puise ma force là, il y a encore beaucoup de choses à faire en France: Comment vivre ensemble sans sombrer dans le communautarisme?
Je comprends mieux aussi le combat de Kémi Séba, ou d'autres... je comprends qu'il puisse y avoir du racisme anti-blanc. Je comprends qu'on n'ait pas envie d'aller voter. Je comprends beaucoup de choses en fait, je comprends mieux qui je suis et mon utilité dans ces combats dans lesquels je ne sers pas à grand chose...
En mode déprimée, ça se voit?
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LA GAUCHE UNIE
16/04/2007 14:00
Biensur! Une gauche comme au temps du front populaire... ce serait beau: Laguiller, Besancenot, Royal, Buffet et DSK main dans la main... et moi je prends ma carte à l'UDF! La gauche de Bové, de Voynet: ok, mais le reste de cette gauche anti-PS non. Ils n'ont même pas été foutu de se mettre d'accord à 6: portant pourtant les mêmes idées, le même combat et nous devrions, nous, attendre qu'ils nous donnent leur bénédiction?? non. Je ne suis pas anti-gauchistes, mais juste anti-extrême. Je préfère encore voir le PS s'allier à l'UDF, aux Verts, à Voynet, et porter une victoire saine.
Nous ne pouvons pas reprocher à Sarko son comportement avec l'extrême droite si nous avons le même. pour moi un extrême reste un extrême: quelle Pays au Monde depuis l'Histoire de la démocratie a réussi en étant gouverné par un extrême?? AUCUN.
Le parti socialiste, je l'ai déjà dit, a besoin (à mon goût) d'un sérieux coup de jeune, d'un changement radical, ceux qui ne me croient pas je leur dirai juste que Ségolène a été investie par les Socialistes en partie pour çà, et quand Ségolène dit des choses "pas de gauche" elle grimpe dans les sondages et même chez les socialistes. Les gauchistes du PS sont en voie de disparition, alors arrêtons d'avoir peur d'eux.
Je mets des pavés dans la mare, quelle insolence! quelle ignorance, peu importe les réactions, je dis ce que je pense et je pense ce que je dis.
A bon entendeur!
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Une chose à dire pour la victoire: DSK
16/04/2007 13:50
Les gens l'attendent, ce pas de Ségolène, cette preuve des socialistes que les différends antérieurs sont révolus. Lors de nos diff', lors de nos portes à portes, Dominique est plébiscité, j'ai voté Ségolène et pourtant c'est une réalité, le parti a besoin d'une rénovation bénéfique, non pas axée à droite mais axée dans le vrai (le vrai n'est pas à droite...). Dominique n'est pas un socio-traitre, être mieux à gauche n'est pas être moins à gauche. Sa façon de voir les choses pourrait se résumer à cette phrase: moins promettre pour mieux tenir (dixit JCC).
L'avenir politique de DSK importe les concitoyens, et si on cessait d'être hypocrite? Même les militants socialistes se le demandent!
Si les électeurs s'intéressent à Bayrou, c'est tout simplement parce qu'il occupe l'espace social- démocrate qu'aurait pu occuper DSK. Bayrou n'est pas un social-démocrate et Dominique n'est pas un social-libéral. Il représente la modernité du socialisme.
Je suis convaincue que si Ségolène garantissait que DSK serait son second, Bayrou connaîtrait une chute sans précedent. Mais malheureusement, à la veille du premier tour, ce n'est pas ou plus le temps politique. D'ailleurs, Ségolène le veut-elle vraiment?
Entre les deux tours, il faudra mettre DSK sur le devant de la scène. Quand il parle, Sarko se tait, la droite a peur. DSK et ses proches, dont les plus jeunes, sont l'avenir du parti, Ségolène n'en demeure pas moins notre candidate. Les Strauss-Kahniens sont d'ailleurs très présents sur le terrain et pour défendre sa candidature, en dépassant, pour faire gagner notre camp, leurs divergences d'hier.
Il ne faut pas perdre le parti, il ne faut pas continuer sur la voie de "à gauche toute", nous sommes à gauche mais de la "bonne gauche". La social-démocratie, peu importe le résultat de ce scrutin, sera l'avenir du parti, il ne faut plus en douter.
Commentaire de Francisco (17/04/2007 17:30) :
Je suis entièrement d'accord avec ce post.
En tous cas entre les 2 tours la mise en avant de DSK me paraît
indispensable pour récupérer les électeurs bayrouistes.
A contrario il n'y aurait rien de pire qu'un coup de barre à
gauche pour tenter de récupérer les voix de Besancento & co
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Lettre de Ré-so à Sarko
12/04/2007 12:40
Monsieur Sarkozy, êtes-vous un candidat républicain ? Lettre ouverte des Comités AntiSarko au candidat de l’UMP
A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, les comités AntiSarko interpellent publiquement Nicolas Sarkozy et s’interrogent sur son attachement aux principes républicains.
Monsieur le Ministre,
Tout au long de la campagne présidentielle, vous avez décliné les grandes orientations de votre projet pour la France.
Remise en cause des acquis sociaux, libéralisation des services publics, assouplissement du droit du travail, démantèlement de la sécurité sociale… Vos propositions donnent corps à un modèle d’inspiration profondément libérale dans lequel nous ne pouvons nous retrouver.
Mais même si nous les combattons publiquement, ces propositions constituent une contribution légitime au débat démocratique et au choix que les Français auront à faire, le 22 avril et 6 mai prochain.
Cependant et à quelques jours du premier tour, nous ne pouvons rester muets devant des comportements et des déclarations qui jettent un voile troublant sur la nature même de votre candidature à l’élection présidentielle.
- Sur le rapprochement de l’UMP avec le Front National
Multipliant ces derniers mois les clins d’œil en direction de l’électorat lepéniste, nous n’oublions pas votre prise de position, avec d’autres parlementaires de droite, en faveur du concept de « préférence nationale » dans les années 90.
Nous avons aussi entendu les récents propos de Nadine MORANO sur une éventuelle alliance entre le Front National et l’UMP qui viennent s’ajouter aux déclarations récurrentes de certains de vos proches, comme Christian ESTROSI ou Hervé NOVELLI.
Dès lors, Monsieur le Ministre, une question doit être posée : Préparez-vous un accord électoral entre votre formation politique et l’extrême droite dans notre pays ?
En choisissant de vous allier avec un parti raciste et xénophobe, vous feriez définitivement sortir l’UMP du cadre républicain.
- Sur le contrôle de la presse
Le limogeage d’Alain GENEISTAR, rédacteur en chef de Paris-Match, pour crime de lèse-majesté, les pressions répétées à l’égard de journalistes, l’interdiction de parution d’ouvrages sur votre couple et les menaces de ces derniers jours à l’égard de la rédaction de France 3, sont autant d’atteintes aux libertés fondamentales de la presse et des médias dans notre pays.
Les liens qui vous unissent aux grands patrons de la presse française ne sont un secret pour personne. Vos intérêts communs non plus, qui vous ont d’ailleurs conduit à vous prononcer en faveur de la privatisation de France 2.
Là encore, nous ne pouvons rester silencieux face à votre entreprise calculée de reprise en main des organes d’information. Monsieur Nicolas Sarkozy, êtes-vous déterminé à réduire plus encore les libertés et la pluralité des médias en France ?
En agissant de la sorte, vous affaiblissez sciemment le socle de notre République. Notre système démocratique ne résistera pas à une gestion berlusconienne des rapports entre le pouvoir et les médias.
- Sur la place des églises et des sectes
Dans votre ouvrage « La république, les religions, l’espérance », vous développez l’idée que les religions auraient un rôle social dans la régulation de la société. Revenant sur les principes même de la laïcité, vous plaidez – par exemple- pour le développement des écoles privées, notamment dans les quartiers en difficulté, pour diffuser « l’espérance ».
Surtout, votre comportement à l’égard des mouvements sectaires reste chargé d’ambiguïtés. Derrière le soutien à peine dissimulé de certains de vos collaborateurs comme Christian VANNESTE (parlementaire UMP) ou Didier LESCHI (chef du bureau des cultes au Ministère) à certains mouvements sectaires, nous gardons en mémoire votre déclaration bienveillante sur les Témoins de Jéhovah : « Je crois à la liberté individuelle : si les gens ont envie d’être Témoins de Jéhovah, c’est tout à fait leur droit. Tant que leurs activités ne sont pas contraires à l’ordre public, je ne vois pas au nom de quoi on le leur interdirait ».
Nous ne pouvons rester impassibles devant une attitude aussi conciliante à l’égard des mouvements sectaires. Monsieur Sarkozy, souhaitez-vous avancer vers une reconnaissance officielle de l’Eglise de la Scientologie et des Témoins de Jéhovah ?
En faisant preuve d’une attitude ambiguë sur la place des religions et des sectes dans notre pays, vous détruisez les principes républicains les plus élémentaires de laïcité, d’autonomie du politique et de liberté individuelle.
Monsieur le Ministre,
Les risques d’accords électoraux avec le Front National, de mainmise sur les médias et de collaboration avec les églises et les sectes qu’induisent votre candidature, nous amènent aujourd’hui à nous interroger sur la façon dont nous devons vous considérer dans cette élection présidentielle.
Jusqu’à présent, vous étiez notre adversaire dans la République. Doit-on désormais vous considérer comme un ennemi de la République ?
Paris, le 12 avril 2007, Les animateurs des comités AntiSarko
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CPE is not CPC
09/04/2007 01:45
Contrat première chance
En conclusion de son rapport intitulé « La France en transition » (2006), le Conseil de l’Emploi, des Revenus et de la Cohésion sociale (CERC) lançait cette interpellation : « sans attendre, doit être posée la question : que peut, que doit faire la politique de formation permanente pour aider à l’insertion professionnelle et sociale des jeunes et notamment des quelque 190 000 jeunes sortant de l’école ou de l’université sans un diplôme correspondant aux études qu’ils ont suivies ?
è Ségolène Royal a annoncé le 30 mars 2007 son intention de mettre en place un dispositif « première chance pour l’emploi » pour répondre à cet enjeu. 1. Constat : 120 000 jeunes sortent chaque année sans diplôme du système éducatif
- Selon l’enquête emploi réalisée par l’INSEE sur les jeunes sortis de formation initiale en 2004, sur 721.000 sortants chaque année du système éducatif il y a 118.000 jeunes (16,4%) de plus de 16 ans sans aucun diplôme autre que le brevet. Ce sont donc des jeunes sans qualification reconnue par un diplôme. è Ces jeunes sans qualification se trouvent en situation très difficile sur le marché du travail : ils sont plus souvent au chômage et plus souvent au chômage de longue durée ; ils ont plus de difficultés à accéder à un emploi durable et à temps complet. 2. La bataille pour la qualification des jeunes au cœur du pacte présidentiel
- Le contrat première chance s’inscrit dans l’objectif affiché par le Pacte Présidentiel de parvenir le plus rapidement possible à faire en sorte que plus aucun jeune ne sorte du système éducatif sans qualification. C’est l’objet d’une partie importante des propositions consacrées dans ce Pacte à l’éducation, qu’il s’agisse du service petite enfance, de la réduction du nombre d’élèves par classes dans les ZEP et de l’augmentation de leurs moyens, du développement du soutien scolaire à l’école…Le développement d’un véritable enseignement professionnel permettant à un élève de réaliser un parcours d’excellence du second cycle à Bac plus 5, en est un aussi. - Enfin, la création d’un véritable service public de l’orientation s’inscrit pleinement dans ce dispositif. Il pourra s’organiser au niveau régional, où sont mises en œuvre les politiques de formation professionnelle et de développement économique et où les logiques de bassins d’emplois peuvent être finement analysées et anticipées.
3. Les modalités d’application du contrat première chance
- Le contrat première chance n’est pas un nouveau contrat aidé, ni même un contrat de travail mais une convention passée entre trois partenaires qui s’engagent : la région, l’employeur et le jeune.
è Cette convention vise à mettre en place un parcours dont les différentes étapes sont précisément définies. Les entreprises ne peuvent accueillir qu’un seul jeune en convention « première chance » et un délai d’un an doit être respecté entre deux entrées par cette voie. è Le pilotage est confié aux régions qui assurent la coordination de l’ensemble du dispositif et sont garantes des parcours définis dans le cadre du mécanisme « première chance ». - En amont, le jeune sans qualification est contacté par l’ANPE, les missions locales, les conseillers d’orientation, les conseillers d’insertion… Les centres de formation des apprentis doivent également être mobilisés et impliqués dans ce dispositif. s Lorsque l’entreprise et le jeune (entrant dans le ciblage défini) sont prêts à s’engager, la convention est conclue avec la région et prévoit trois étapes : è Dans un premier temps, pendant une période de trois mois, le jeune est actif dans l’entreprise tout en bénéficiant d’un accompagnement organisé par le référent externe qui appartient à l’ANPE, à une mission locale ou à un partenaire extérieur comme un organisme de formation choisi par la Région. Il doit suivre le jeune tout au long de son parcours, il lui apporte de l’aide pour finaliser un projet, savoir s’il souhaite de la formation, faire un bilan de compétences, préciser ses attentes, régler les problèmes autres que professionnels (problème de logement, de santé. Il sera également l’interlocuteur unique de l’entreprise tout au long du parcours. Il est désigné par la Région). Il bénéficie également de séquences de formations adaptées à ses besoins à l’extérieur de l’entreprise. Un tutorat est parallèlement exercé en interne, dans et par l’entreprise (le chef d’entreprise, un salarié ou un ancien salarié), traduisant une sorte de compagnonnage : l’entreprise s’engage notamment à fournir au jeune des situations de travail sources d’apprentissage. 4 Pendant cette première période, 40% du temps de travail est consacré à la formation, à l’accompagnement, à la mise en forme et à la consolidation du projet, à des actions de remobilisation, de mise à niveau… 4 Pendant cette période initiale de trois mois, destinée à consolider son projet personnel et à s’assurer de l’adéquation de la qualification en cours d’acquisition et de ses aspirations, le jeune a le statut de stagiaire de la formation professionnelle : le niveau de rémunération est fixé par la région de manière cohérente avec les barèmes applicables par ailleurs pour l’apprentissage ou le contrat de professionnalisation. 4 Dans cette première phase, la Région prend en charge l’ensemble de la rémunération du jeune, les cotisations sociales afférentes et les actions de formation et d’adaptation. è Au terme de cette première période, l’entreprise, le jeune et le référent extérieur font obligatoirement un bilan permettant de revenir sur ce que le jeune et l’entreprise ont fait ensemble durant ce premier moment. A la suite de ce bilan, l’entreprise passe avec le jeune, comme elle s’y est engagée, ou bien un contrat d’apprentissage, ou bien un contrat de professionnalisation ou bien un CDI. 4 La convention prévoit les modalités de remboursement de l’aide si l’engagement de l’employeur n’est pas respecté. Le jeune voit son expérience de travail précisément décrite et « reconnue » dans un « passeport formation ». Le référent externe qui a amené le jeune dans l’entreprise lui propose une autre entreprise.
è À l’issue de la première période, l’entreprise et le jeune concluent un contrat de travail, conformément à leurs engagements souscrits dans le cadre de la convention tripartite. Ce contrat de travail peut être de trois natures différentes : un CDI de droit commun ; un contrat d’apprentissage de droit commun, entrant dans le cadre des formations proposées au niveau régional ; un contrat de professionnalisation de droit commun (qui peut être un CDI ou un CDD). 4 Lors de la deuxième phase, le référent externe et le tuteur interne continuent de suivre le jeune. Parallèlement, le jeune bénéficie de formations en alternance dans le cadre de l’apprentissage et du contrat de professionnalisation et, si le tuteur et le référent extérieur le jugent nécessaire, d’une offre de formation adaptée et renforcée pour ceux passés en CDI. 4 La prise en charge des rémunérations et des cotisations sociales afférentes s’achève au bout de 12 mois, mais les contrats se poursuivent au-delà dans les conditions habituelles du droit du travail. 4 A l’issue des 12 mois, un nouveau bilan est tiré collectivement, permettant notamment de faire le point sur les compétences acquises, en veillant à ce qu’elle fasse l’objet d’une reconnaissance (« passeport formation », voire VAE) et sur celles restant à acquérir. 4 En cas de rupture du contrat au bout d’une année, si l’employeur est à l’origine de la rupture et en cas d’absence de cause réelle et sérieuse, l’entreprise doit rembourser l’ensemble de l’aide. 4. Et pour finir… è C’est dans les petites entreprises qu’il semble préférable d’accueillir ces jeunes. Le seuil de moins de dix pourrait être retenu, mais une cible « moins de vingt » pourrait être retenue pour cette mesure consistant à prendre en charge la totalité des rémunérations et cotisations sociales afférentes pour les 12 premiers mois du parcours. è Cette mesure sera financée dans le cadre de la remise à plat des dispositifs d’aide aux entreprises (65 milliards), dont elle constitue une première mise en œuvre en ciblant l’appui financier apporté sur les très petites entreprises qui s’engagent dans une démarche positive d’embauche et de qualification des jeunes. è Évidemment le CPC fera l'objet d'une négociation avec les partenaires sociaux si Ségolène Royal est élue.
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