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aux urnes les jeunes!
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aux urnes les jeunes!

VIP-Blog de ozurnes
  • 117 articles publiés
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  • Créé le : 19/12/2006 16:52
    Modifié : 23/05/2008 16:02

    Fille (18 ans)
    Origine : lille
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    Fin de campagne

    05/05/2007 00:54

    Fin de campagne


    La campagne a officiellement pris fin depuis 36 minutes, je viens de rentrer, après la soupe à l'oignon de Marie-No à la section une mission vandale dans Lille... On va continuer de convaincre, de se mobiliser, d'avancer la tête haute avec en perspective d'autres combats aussi beaux, aussi généreux et j'espère aussi victorieux que celui-ci.

    En ce moment je pleure beaucoup (non je ne vais pas vous raconter ma life, ça va!), la campagne se termine et je me rappelle de cette phrase de Boris "tu fais campagne avec des gens que tu revois plus après" une nostalgie s'empare de moi, après tout s'est ma première campagne active (pour ne pas dire hyperactive!). On aura beau me dire "soit plus égoïste", "Pense à ton bac", "ils se servent de toi", "tous des pourris!", ou encore "Ils ne te sauveront pas" mais j'ai vécu un moment magique, j'ai appris plus de choses que durant mes 3 années lycées réunies, j'ai rencontré des gens, je suis allée à la renconter de personnes à qui je n'aurai jamais parlé, j'ai vu Ségolène (OUI JE L AIME!!!!!!), DSK, Guigou, Montebourg, Borjel (ok de loin, et alors?!), Lang, Jospin, Taubira, Hollande (François, qu'on s'entende bien là dessus!!)... Des gens de la télé en quelques sortes. Un rêve de gamine, des rêves de gamine. Alors même s'il y a les moments où on est en bas, où on n'y croit plus, où on en a marre on repense à tout cela, aux personnes qu'on aime et qui nous apprennent tous les jours. J'ai encore faim de politique, encore faim de découverte, encore faim de combat, encore faim d'amitié, encore faim de divergences, encore faim de vivre.

    Du début à la fin Ségolène est et restera ma championne, je suis fétichiste (j'ai oublié de le dire) alors ma star à moi reste elle, même si DSK et Taubira m'ont scotchée. Je suis une Ségolèniste convaincue qui apprend DSK, non pas pour changer mais pour évoluer, pour s'enrichir... J'ai faim de savoir, je l'ai déjà dit.

    Et puis Thomas Hollande, oui je ne pouvais pas le zapper... Que j'ai mal-mené, non pas que je ne t'apprécie pas, mais j'ai un caractère de chiotte, et de manière générale je ne sais pas mettre les forme quand je parle... (Anne m'a dit qu'elle m'apprendrait!!). Merci pour tous les bons et mauvais moments.

    Bernard... je vous entends d'ici je ne vais pas faire un roman alors fermez-la. Comme je te l'ai déjà dit: je t'aime. (Comme une gamine devant un papa magicien, j'ai l'air con!)

    Les socialistes ont donnée, se sont donné, Ségolène a fait 2 fois plus que tout les autres... le dernier mot revient au peuple (on devrait pas faire des élections par le mérite?? On serait sûr de gagner...), alors comme Ségo je lui fais confiance à ce peuple libre, insoumis.

    Ségolène gagnera, j'y crois et fort.

    Si sarko devait passer alors résistance, la France brûle...

    (je publierai un coup de gueule après le second tour...)






    Message de Ségolène Royal

    05/05/2007 00:33



    http://www.desirsdavenir.org/images/images//banniere_gmail.jpg

    http://www.desirsdavenir.org/images/images//bandeaux/secondtour/bandeau-bleu.jpg

     

    Chers amis,

    Ce soir, la net-campagne prend fin.

    Je souhaite m'adresser à tous ceux qui ont porté mon Pacte présidentiel sur Internet comme sur le terrain, pendant ces mois forts, parfois difficiles, toujours intenses.

    Je veux vous remercier du fond du coeur de votre enthousiasme et de votre détermination. Vous avez été, comme je l'appelais de mes voeux, mon équipe de campagne, et je suis fière de vous!

    Ne vous laissez pas démobiliser : rien n'est joué. Ne vous laissez pas intimider par les sondages, faites-les mentir!

    Pour cela, venez voter massivement dimanche.

     
    Je vous demande d'intensifier votre mobilisation pendant ces dernières heures pour convaincre, convaincre et encore convaincre autour de vous. Engagez des discussions dans les marchés, dans les rues, dans les cafés, mais aussi avec vos proches. Ce sont deux visions clairement différentes de la France qui s'offrent demain au choix des électeurs.

    Faites entendre haut et fort votre parole, cette parole que vous avez prise tout au long de cette campagne et que vous devez garder et ne plus lâcher!

    Je compte sur vous! C'est avec vous que je veux faire gagner la France Présidente et nous conduire à la victoire !



    *Diffusez le courriel de Ségolène Royal autour de vous!





    L'équipe e-militant

    05/05/2007 00:32



    NUCLEAIRE :

    • Sur l'EPR, Nicolas Sarkozy n'a pas contesté la position de son gouvernement qui est celle de l'avoir imposé sans concertation pour ensuite assurer son lancement par un décret pris quelques jours seulement avant l'élection présidentielle. Ségolène Royal annulera le décret et remettra le dossier sur la table.
    • Nicolas Sarkozy, pourtant ancien ministre de l'Intérieur et ministre d'Etat, a été incapable de répondre à la question de Ségolène Royal et ignorait donc qu'il s'agissait de la troisième génération de réacteur.
    • Ségolène Royal a raison de rappeler que la part du nucléaire représente 17% de l'énergie totale (électricité, gaz, charbon, pétrole, hydraulique, énergies renouvelables) consommée en France et 78 % de l'énergie produite en France est d'originie nucléaire et non 50 % comme l'a dit Nicolas Sarkozy.

    RETRAITES :

    • Nicolas Sarkozy a continué dans la désinformation en prétendant que le financement des retraites était résolu par la Loi Fillon jusqu'en 2008. Le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) dit en réalité qu'il manque à peu près 50% du financement, et par ailleurs, qu'un rendez-vous en 2008 sera indispensable pour trouver une solution pour combler le « trou ».En disant que cela était financé jusqu'en 2020, Nicolas Sarkozy reconnait lui même que le problème n'est pas réglé définitivement et que cette réforme n'est donc pas la solution tant attendue ...
    • Il a annoncé hier qu'il augmenterait les petites retraites de 25% en finançant cette mesure par la réforme des régimes spéciaux. Cette augmentation coûterait spontanément au moins 10 milliards d'euros.

    DROITS DE SUCCESSION :

    • La suppression des droits de succession a été la première mesure de Berlusconi en 2001.
    • De plus, c'est une mesure couteuse (5 milliards d'euros) on ne peut relancer ni la consommation ni l'investissement avec une telle mesure. Elle est économiquement inefficace car l'imposition sur le patrimoine ne concerne qu'un francais sur cinq. C'est donc une mesure de clientélisme qui vise d'abord les plus riches ...

    35 HEURES :

    • Nicolas Sarkozy n'a pas répondu : pourquoi ne les a-t-il pas supprimées, Il a reconnu devant Ségolène Royal, que cela était une formidable avancée sociale.

    HEURES SUPPLEMENTAIRES :

    • Dans quel pays, dans quelle économie, Nicolas Sarkozy a vu que ce sont les salariés qui choisissent leurs horaires de travail ?
    • Les deux Lois Fillon permettent déjà largement le recours aux heures supplémentaires. 37% des salariés à temps plein font des heures supplémentaires et ils font 55 heures par an en moyenne. Moins de 40% des salariés à temps plein ont fait une heure supplémentaire en 2006.
    • Effectuer des heures supplémentaires, c'est consacrer moins de temps à sa vie familiale.
    • Cette même étude montrait que cette mesure détruirait l'emploi. Une entreprise de 20 personnes détruirait 2 emplois pour faire faire 4 heures supplémentaires aux autres.

    IRAN :
    • Nicolas Sarkozy n'a toujours pas saisi l'enjeu terrible pour la sécurité du monde. Il n'a pas compris que passer du nucléaire civile au nucléaire militaire est une simple question d'enrichissement d'uranium.
    • La position de Ségolène Royal qui est celle de l'AIEA, de l'UE et du Conseil de Sécurité des Nations Unies consiste à dire : pour l'Iran, pas de nucléaire civil tant que l'Etat ne se soumet pas aux contrôles de l'Agence. Plus qu'une question de bon sens, il s'agit d'une question de sécurité.

    SECURITE :

    • Lors du débat, Nicolas Sarkozy a ironisé sur le souhait de Ségolène Royal de faire accompagner les policières de nuît jusqu'à chez elles (suite aux viols dernièrement de deux d'entre elles). Pourtant, un dispositif ayant le même objectif pour les femmes travaillant le soir existe déjà à Montréal où les bus les raccompagnent aux pieds de leurs immeubles. En banlieues, les patrouilles du soir peuvent ramener les policières. On peut citer aussi l'exemple de Berlin où les taxis sont gratuits pour les femmes à partir de 3 heures du matin.

    D'autre part, le vrai bilan de Nicolas Sarkozy, c'est :

    • + 30 % d'agressions depuis 2002.
    • + 11 % de violence faites aux personnes.
    • + 26% pour le nombre de faits de violence à l'école.
    • Quand hier 20 000 voitures brûlaient par an, c'était pour Nicolas Sarkozy un échec de la gauche. Avec près de 45 000 voitures brûlées en moyenne chaque année depuis 2002, ce ne serait pas un échec de l'ancien ministre de l'intérieur, mais une réussite personnelle.
    • 12 000 policiers agressés en 2006.
    • 3 semaines d'émeutes dues à une très mauvaise gestion de la crise de l'automne 2005.

    Le bilan de l'ancien ministre de l'Intérieur est particulièrement mauvais et prouve l'incapacité du candidat en matière de sécurité.






    Argumentaire Bernard Roman

    30/04/2007 11:04



    15 arguments pour ces derniers jours de campagne...
     
    ... la victoire est possible
     
    Ségolène a rattrapé en une semaine plus de la moitié de son retard.
     
    Il faut aller chercher toutes les voix, une à une, pour le 6 mai.
     
     
     
     

    1- Sarkozy c’est la continuité de Chirac, Raffarin, de Villepin, mais en pire
     
    On comprend que Sarkozy évite comme la peste d’à assumer le bilan des gouvernements les plus réactionnaires qu’ait connu notre pays depuis Pétain : les gouvernements Raffarin et de Villepin.
     
    Mais comment pourrait-il faire autrement ? Pendant les cinq dernières années, il n’était ni sur Mars ni dans l’opposition. Il a été le numéro deux de tous ces gouvernements,  ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur mais aussi ministre des Finances (du  mars 2004 à mai 2005). Il est aussi le président de l’UMP, majoritaire à lui tout seul à l’Assemblée Nationale sans lequel aucune des lois de droite n’aurait pu être votée entre 2002 et 2007.
     
    Non seulement Sarkozy ne veut pas la « rupture » avec ce que fait la Droite depuis cinq ans mais il veut, au contraire, aller encore plus loin dans les attaques contre le salariat.
     
    2- Il veut que les salariés travaillent plus pour gagner moins

    La Droite a considérablement freiné l’augmentation du Smic pour 80 % des salariés payés au salaire minimum. Elle a bloqué l’augmentation des salaires dans la fonction publique. Elle a laissé les loyers et les charges locatives augmenter de 30 % en cinq ans. Et contrairement à toutes ses affirmations, elle a obligé les salariés à travailler plus pour gagner moins.
     
    Pour y parvenir, la Droite a voulu obliger les salariés à travailler le lundi de Pentecôte et leur a, de toute façon, volé un jour férié. Pour y parvenir, elle a retiré les astreintes et de nombreux temps de déplacement du temps de travail effectif. Pour y parvenir, elle a fait passer le contingent légal d’heures supplémentaires de 130 à 200 heures.
     
    Et Sarkozy veut aller encore plus loin. Il veut exonérer les heures supplémentaires de cotisations sociales et même d’impôt sur le revenu. La conséquence serait d’affaiblir encore la protection sociale et de rendre les heures supplémentaires moins chères que l’embauche. Le chômage des uns serait alors  la contre partie du sur travail des autres !
     
    3- La note serait salée pour les salariés

    Sarkozy propose d’instaurer une « TVA sociale ». Une hausse de 5 points de la TVA pour un ménage gagnant, 2 000 euros par mois et dépensant la presque totalité de son salaire mensuel, cela représenterait une hausse du coût de la vie de 100 euros chaque mois.
     
    La privatisation d’EDF-GDF, souhaitée par Sarkozy,  aurait, elle aussi, de graves répercussions sur le pouvoir d’achat des salariés. Dans tous les pays où le gaz et l’électricité ont été privatisés, les tarifs ont été multipliés par 2, 3 ou 4. Ce qui est logique puisque les actionnaires privés n’ont qu’une idée en tête : leurs dividendes.
     
    Avec Sarkozy, la santé coûterait de plus en plus cher aux salariés. Sarkozy et l’UMP proposent d’instaurer une franchise annuelle.  Cela signifie que chaque année, les 50 ou 100 premiers euros que chacun dépensera pour se soigner. Ne seront pas remboursés.
     
    L’augmentation du tarif des médecins (23 euros), la diminution des soins remboursés feront explosé les tarifs des assurances complémentaires qui doubleraient en quelques années.
     
    4- Il interdirait l’exercice du droit de grève

    C’est la séance de clôture de l’université du MEDEF, le 31 août 2006, que Nicolas Sarkozy avait choisi pour déclarer la guerre au droit de grève. Comment s’étonner que Sarkozy ait été reçu par une « standing ovation » des patrons rassemblés à cette université d’été ?
     
    Ce n’est pas un hasard si ses propositions ont pour modèle les mesures prises par Margaret Thatcher à la fin des années 1980. Depuis que ces mesures ont été mises en œuvre, les grèves ont quasiment disparues au Royaume Uni.
     
    Sarkozy sait pertinemment qu’il ne pourra imposer son programme (celui du MEDEF) au salariat qu’en l’empêchant de se défendre. La volonté du candidat de l’UMP d’interdire l’exercice du droit de grève est donc aussi un aveu : celui du caractère extrêmement violent de l’offensive qu’il prépare contre le salariat. Aucun salarié conscient de ses intérêts ne devrait lui apporter sa voix.
     
    5- Il réécrirait le « Code du travail »

    Le 7 mars dernier, le Conseil des ministres a osé promulguer un nouveau « Code du travail ».
     
    Ce nouveau code est un recul sur 120 ans d’histoire sociale. Il contient potentiellement toutes les régressions annoncées par Sarkozy : 3851 articles modifiés, un redécoupage en 8 livres, 38 chapitre, un reclassement de lois en décrets, de décrets en arrêtés, la destruction de dizaine d’années de jurisprudence, la remis en cause du droit de grève, de l’inspection du travail, de la durée du travail, des contrats…
     
    La seule « précaution » qu’ils ont prise c’est faire en sorte que ce nouveau code du travail ne soit  pas « appliqué » avant septembre prochain… si Sarkozy gagne.
     
    6- Il accroîtrait le chômage de masse
     
    En 5 ans, entre septembre 1997 et avril 2002, la gauche avait réussi à faire reculer le chômage de masse. Grâce aux 35 heures et aux emplois-jeunes, grâce aussi à d’importantes augmentations du Smic, un million de chômeurs avaient retrouvé un emploi.
     
    Au contraire, la droite n’a pas fait reculé le chômage. Le taux de chômage était de 8,9 % en mars 2002, il s’élève aujourd’hui, à 8,8 % ! Pourtant, la démographie est venue au secours de l’emploi. Les enfants du baby-boom arrivent à l’âge de la retraite et de nouvelles générations, moins nombreuses arrivent sur le marché de l’emploi. Alors qu’il fallait créer prés de 250 000 emplois pour faire reculer le chômage en 2001, il suffisait d’en créer 50 000 en 2006 !
     
    Mas la Droite a supprimé les emplois-jeunes. Elle a refusé de remplacer une  partie des fonctionnaires qui partaient en retraite. Elle a contourné les 35 heures par tous les moyens. Elle a considérablement freiné l’augmentation du Smic. Elle a étouffé la croissance.
     
    Et Sarkozy veut aller encore plus loin dans cette voie. Il affirme qu’il ne revalorisera pas la Smic ! Il veut rendre, pour les employeurs, les heures supplémentaires moins chères que l’embauche ce qui ne pourra que freiner l’embauche. Il ne veut remplacer qu’un fonctionnaire sur deux qui partiraient à la retraite. Il veut que la retraite puisse se cumuler avec le salaire et reconnaît, du même coup, qu’avec la loi Fillon, les retraites ne permettront plus de vivre. Mais en permettant ce cumul, c’est des centaines de milliers de jeunes auxquels il barrerait l’accès à l’emploi.
     
    7- Il généraliserait la précarité

    Le 21 janvier 2007, Sarkozy déclarait lors d’une rencontre avec des patrons de PME qu’il entendait s’inspirer du contrat nouvelle embauche, le « CNE » pour créer « un contrat de travail unique. « Le CNE c’est un progrès, il ne faut pas y toucher » précisait-il, encore.
     
    La droite affirme que 700 000 emplois ont été créés grâce au CNE. C’est faux, ces 700 000 soi-disant créations d’emplois ne sont qu’un « effet d’aubaine » : les salariés embauchés en CNE auraient de toute façon été embauchés sous une autre forme : CDI ou CDD.
     
    Ce que propose Sarkozy c’est purement et simplement la mort du droit du licenciement. Pas seulement pendant une période de deux ans comme le CNE et le CPE mais tout au long de la vie professionnelle, un employeur pourra vous licencier sans motif.
     
    Etre licenciable sans motif, c’est ne plus pouvoir défendre ses droits, c’est ne plus pouvoir se syndiquer ouvertement, c’est ne plus pouvoir revendiquer le paiement de ses heures supplémentaires, c’est ne plus pouvoir « broncher » sous peine de perdre son emploi. Etre licenciable sans motif, c’est un retour en arrière de 120 ans, dans le droit, la dignité élémentaire des salariés, c’est le retour à Germinal, à Zola.
     
    8- Il imposerait des retraites toujours plus basses, toujours plus tardives

    La loi Fillon contre les retraites a nivelé les retraites par répartition vers le bas en alignant les salariés de la fonction publique sur les 40 ans de cotisations que la réforme Balladur avait déjà imposée en 1993 aux salariés du privé.
     
    Le patronat continue à licencier à tour de bras les salariés de plus de 50 ans qui n’auront donc pas assez de trimestres pour une retraite à taux plein. L’allongement de la durée de cotisation signifie en réalité une diminution considérable du niveau des retraites dans le secteur privé. Sans doute aussi dans le secteur public.
     
    Sarkozy ne remet pas en cause la loi Fillon. Au contraire, il veut l’étendre aux régimes spéciaux de retraites. Il veut surtout mettre en œuvre l’article 5 de la loi Fillon qui permet d’imposer par simple décret un allongement supérieur à un trimestre par an de la durée de cotisation. Les 45 annuités prônées par le MEDEF se rapprocheraient à grands pas.
     
    9- Il encouragerait l’assaut des assurances complémentaires contre la Sécu

    Lors de son voyage aux Etats-Unis en 2004, M. Sarkozy déclarait, au cours d’un banquet : « Ici aux USA on a la culture de la réussite, en France quand on subit un échec on perçoit une allocation ». Les Etats-Unis comptent 45 millions de personnes sans aucune couverture sociale et c’est ce modèle là que Sarkozy encensait au moment où Douste-Blazy préparait sa loi, véritable machine infernale contre l’assurance-maladie obligatoire.
     
    Les causes réelles du déficit n’ont pas été prises en compte par cette loi : le coût des médicaments, les accidents du travail et les maladies professionnelles mises à la charge du régime général de l’assurance-maladie, l’augmentation des tarifs des médecins libéraux, la stagnation des cotisations sociales patronales depuis 20 ans.
     
    L’hôpital public a été la cible de toutes les attaques : le Plan hôpital 2007  programme la mainmise des cliniques privées sur le secteur hospitalier et la mise à l’écart de dizaines de milliers de malades « non rentables ».
    Le forfait hospitalier est passé à 16 euros par jour. Un forfait de 18 euros a été imposé sur les actes de plus de 90 euros. Les tarifs des médecins ont considérablement augmenté.
     
    Aujourd’hui, alors que Douste-Blazy assurait que sa loi assurerait l’équilibre de l’assurance-maladie en 2007, le déficit de l’assurance-maladie s’élève à 5,9 milliards d’euros. L’actuel ministre de la Santé, Xavier Bertrand s’en félicite. Mais dès que les élections seront passées, si par malheur Sarkozy et la Droite l’emportaient, ces 5,9 millions d’euros de déficit redeviendrait rapidement un « déficit abyssal ». Le nombre des soins remboursés diminuerait encore, les franchises, les forfaits se multiplieraient. Confrontées à la concurrence des sociétés d’assurance les mutuelles ne pourraient pas faire autrement que relever leurs tarifs et finiraient par sélectionner leurs adhérents en fonction de leur état de santé.
     
    Pour une grande partie des assurés sociaux, le dilemme serait terrible : soit ils ne pourraient plus se soigner, soit ils devraient accepter la hausse inéluctable des tarifs de leur assurance complémentaire et rogner d’autant leurs autres dépenses.
     
    10- Délocaliser sur place en multipliant les « sans papiers »
     
    Sarkozy a considérablement aggravé les conditions de vie des immigrés. La durée de présence sur le territoire français (10 ans auparavant) donnant droit au séjour régulier est supprimée. Le regroupement familial est soumis à des conditions de salaire et de logement. La « validité » du mariage est contrôlée « au regard de leur intensité, de leur ancienneté… ». Les expulsions, les rétentions administratives ont été systématisées.  Aux rafles (arrestations massives), s’ajoutent les arrestations à domicile, en préfecture (au moyen de convocations pièges), aux abords des Restos du cœur et jusque devant les écoles. Pour atteindre les 25 000 expulsions annuelles décidées par Sarkozy.
     
    Sarkozy veut aller encore plus loin dans la répression et la stigmatisation des immigrés. Il annonce qu’il ferait voter dès juillet 2007 une loi qui durcirait les conditions du regroupement familial, en obligeant, notamment, les étrangers à connaître la langue française  avant leur entrée sur le territoire.
     
    La politique de Sarkozy vise, en réalité, deux objectifs.
     
    Attirer les électeurs de Le Pen : en faisant mine de protéger une identité nationale qu’il est incapable de définir.
     
    Et surtout, consolider un marché du travail parallèle qui pèse sur l’ensemble du marché du travail. Dans de nombreux secteurs (BTP, ce qui reste de la confection, agriculture, restauration, hôtellerie, services à la personne…) ces travailleurs sans papiers pèsent sur les conditions de salaire et de travail de l’ensemble des salariés de ces secteurs, pour le plus grand profit des employeurs. C’est la délocalisation sur place.
     
    11- Il veut instaurer des impôts encore plus injustes

    Sarkozy est contre l’impôt. C’est, en tous les cas, l’image qu’il veut donner. Quand on y regarde d’un peu plus près, il n’est pas difficile de constater qu’il n’est pas contre l’impôt en général, mais contre certains impôts.
     
    Il n’a rien contre la TVA, la TIP, la taxe d’habitation
    Il n’a rien contre la TVA. Au contraire, il propose d’étudier « sans a priori idéologique » le principe d’une TVA sociale qui se substituerait aux cotisations sociales patronales. La TVA est pourtant l’impôt le plus injuste qui soit puisqu’il frappe d’un même taux d’imposition tout consommateur, qu’il soit pauvre ou riche.
    Il n’a rien contre la Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIP). La gauche l’avait rendue « flottante » pour qu’elle diminue lorsque les prix du pétrole augmentent. Le gouvernement Raffarin, auquel participait activement Nicolas  Sarkozy a supprimé cette possibilité.
    Il n’a rien contre la taxe d’habitation dont la base est archaïque et qui ne tient aucun compte des revenus des contribuables.
     
    Par contre, Sarkozy est un adversaire résolu de l’Impôt sur le Revenu, de l’Impôt de solidarité sur la fortune ou de l’Impôt sur les Sociétés, les impôts que les riches redoutent le plus.
     
    12- Il veut en finir avec les services publics, déconsidérer et affaiblir la fonction publique

    En 2004, le ministre des Finances d’alors, Nicolas Sarkozy, l’avait juré à la tribune de l’Assemblée Nationale : jamais la part de l’Etat ne descendrait en dessous de 70 % du capital d’EDF ou de GDF !  Il n’aura pas fallu deux ans pour apprécier à sa juste valeur la parole de Sarkozy. La majorité de droite dont il dirige le principal parti, l’UMP, a voté une nouvelle loi permettant la fusion du groupe privé Suez et de GDF. Cette fusion, si elle arrivait à son terme, signifierait la privatisation de GDF puisque l’Etat ne détiendrait plus que 34,6 % du capital de la société fusionnée.
     
    Sarkozy veut aller encore plus loin et propose de diminuer encore la part de l’Etat dans le capital d’EDF comme de GDF.
     
    Sarkozy utilise une bonne partie de ses interventions publiques à stigmatiser les fonctionnaires. Il  trouve ces fonctionnaires tellement peu utiles qu’il annonce qu’il ne remplacera qu’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Il ne précise bien sûr pas quels seront les postes de fonctionnaires qu’il supprimera : les pompiers, les infirmières, les policiers, les magistrats, les enseignants ?  Il serait pourtant urgent qu’il le fasse car le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux lors de son départ en retraite correspond  à la suppression de 150 000 emplois sur 5 ans dont , au moins, 80 à 90 000 enseignants !
     
    13- Il veut que l’Etat pénal remplace l’Etat social
     
    En 2002, aidée par une campagne inouïe des principaux médias, la Droite s’était faite élire sur le thème de la « sécurité ». Cinq ans après, son bilan est consternant et Sarkozy, Ministre de l’intérieur pendant plus de quatre ans est le premier responsable de cet échec sur toute la ligne.
     
    Quel est ce pays où l’on arrête un grand-père qui vient chercher ses enfants à l’école en mettant la directrice en garde à vue parce qu’elle protége les dits enfants ?


    C’est un pays où la fracture sociale est brutale, énorme. C’est un pays archi riche des 100 milliards de bénéfices gagnés par les entreprises cotées au Cac 40 et de 7 millions de travailleurs pauvres !  C’est un pays où l’insécurité sociale, le chômage de masse font le lit de l’ « insécurité ».
     
    Et Sarkozy annonce qu’il va aller encore plus loin dans le même sens : renforcer le cercle vicieux de la violence en répondant à toute violence par encore plus de violence. En un mot, remplacer l’Etat social par l’Etat pénal.
     
    14- Il veut une République présidentielle, corporatiste et communautariste

    Sarkozy veut renforcer le rôle du président de la République auquel seraient rattachés « les outils nécessaire à la réforme de l’Etat ». L’article 49-3 serait maintenu ainsi que le vote bloqué. Le cumul des mandats continuerait.
     
    Le rapport Machelon, commandité par Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Intérieur propose de modifier l’article 2 de loi de 1905 « La République ne reconnaît, ne salarie, ne subventionne aucun culte » et de réinstaller le religieux dans l’espace public. Ce dont Sarkozy ne s’est pas privé lui-même, en insistant sur sa foi chrétienne.
     
    La République de Sarkozy serait corporatiste : le Parlement serait dessaisi du pouvoir de voter seul les lois sociales. Aucune loi sociale, en effet, ne pourrait plus  être votée si elle n’avait pas fait l’objet d’un accord préalable entre le patronat et les syndicats de salariés. Cela reviendrait à donner un droit de veto au MEDEF sur toutes les lois sociales. Avec un tel veto donné au patronat, jamais les 40 heures, les congés payés, les 35 heures, la Sécurité sociale n’auraient pu voir le jour.
     
    La République de Sarkozy serait communautariste : après avoir installé un Conseil Français du Culte Musulman, il veut généraliser la « discrimination positive » qui l’avait amené à nommer un Préfet parce qu’il était « musulman ».

    15- Il veut une Union européenne toujours plus libérale

    Nicolas Sarkozy a décidé de ne tenir aucun compte du vote du 29 mai 2005 et du rejet massif de l’Europe libérale par les électeurs de notre pays.
     
    Que le « non » l’est emporté à une large majorité ne lui fait ni chaud ni froid. Il a d’ailleurs décidé de considérer ce vote comme nul et non advenu. Il a dores et déjà annoncé qu’il se refusait à organiser un nouveau référendum sur le traité européen. Il a décidé de se passer du peuple dont la fiabilité est de moins en moins sûre : il fera entériner, s’il l’emporte le 6 mai prochain, un nouveau traité européen par le Parlement.





    Face à ses contradictions...

    25/04/2007 19:10



    Sarkozy et la guerre en Irak.

     

    Qu'il se contredise lui-même à quelques mois ou quelques semaines d'intervalles ou
    qu'il fasse donner ses lieutenants quelques jours après des déclarations tonitruantes, le
    moins que l'on puisse dire est que Nicolas Sarkozy n’est pas gêné par la contradiction…
    • Sarkozy et la guerre en Irak
    « J'ai toujours préféré l'efficacité dans la modestie plutôt qu'une grandiloquence
    stérile. Et je ne veux pas d'une France arrogante et pas assez présente. » –
    Discours devant les Daughters of the American Revolution – Washington – 12 septembre 2006.
    « Je défie qui que ce soit de voir un seul de mes propos ayant cautionné l’intervention
    militaire en Irak, ni en 2003, 2004, 2005, 2006. » TF1 – 5 février 2007.

    • Sarkozy et la France

    « Certains en France m'appellent Sarkozy l'Américain. J'en suis fier… Je partage beaucoup de valeurs avec l’Amérique. » Congrès juif mondial – 24 juin 2004.
    « Je crois au destin de la France. La France a tout pour réussir dans ce monde à venir. Il faut réaffirmer la fierté d'être français. »-Réunion publique pour la France - Nîmes - 9 mai 2006.
    • Sarkozy et la République
    « Nous sommes les héritiers de tous ceux qui dans l’histoire ont porté haut les idées de nation et de République… La République c'est aussi une certaine idée de l'État. » – Périgueux - 12 octobre 2006.
    « Je vis un engagement républicain, mais la République n’est pas une fin en soi, ce
    n’est pas l’alpha et l’oméga. » – La République, les religions, l’espérance - Éditions du Cerf - Février 2004.
    • Sarkozy et les fonctionnaires
    « Il n'existe pas en France – ou plutôt il ne devrait pas exister – deux secteurs qui
    s'ignorent, l'un soumis aux exigences de la compétitivité et de la mondialisation, l'autre
    protégé de toute obligation de modernisation par son statut, ses monopoles ses
    structures et ses fameux acquis. » – Convention UMP sur les Services publics – 7 juillet 2005.
    « Chercher à opposer les salariés du secteur public à ceux du secteur privé est dangereux….
    Chercher à faire passer les fonctionnaires pour des privilégiés est injuste… »
    – Périgueux - 12 octobre 2006.
    • Sarkozy et la discrimination positive
    « Je ne veux pas faire une discrimination positive sur des critères ethniques qui
    serait la négation de la République. » - Périgueux - 12 octobre 2006.
    « J’ai parlé de la discrimination positive ; j’ai parlé du préfet musulman…Tous
    ces tabous, je les ai soulevés, car ma conviction est qu'il faut aussi, sur ces sujets,
    faire bouger les lignes. » – France 2 - 22 novembre 2003.
    2007
    • Sarkozy et le CNE
    « Le CNE est un progrès, il ne faut pas y toucher » – « Je garderai l’intérim et
    les contrats de projet (...) mais le contrat de travail unique inspiré du CNE est une
    occasion de simplifier beaucoup le droit du travail français. » – CGPME - 24 janvier 2007.
    « Le CNE a aussi des défauts comme l’absence de la motivation de rupture du
    contrat et une période d’essai beaucoup trop longue. Notre intention n’est donc pas
    de le généraliser. » – Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy – La Tribune – 29 janvier 2007.
    • Sarkozy et les syndicats
    « Le jusqu'au-boutisme d'une organisation syndicale (…) donne une image de notre pays qui décourage un certain nombre d'investisseurs. »
    – Europe 1 – 16 septembre 2004 à propos du combat de la CGT contre le plan social de Perrier décidé par Nestlé
    « Cessons de penser que les salariés et leurs entreprises forment deux camps opposés. Leurs intérêts ne sont pas contradictoires. » Convention UMP sur l'économie – 7 septembre 2005.
    • Sarkozy et la baisse des prélèvements obligatoires
    « Si on réduit de 4 points nos prélèvements obligatoires, on rend 68 milliards d'euros aux Français. »
    – Le Monde – 23 janvier 2007.
    Quelques jours plus tard Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy étalait déjà cette baisse sur 10 ans…
    • Sarkozy et la franchise de soins
    « Il faut instaurer une franchise modeste par famille, et pas par individu, sur les premiers euros de dépenses annuelles en consultations médicales ou en examens biologiques. »
    - Le Monde - 23 janvier 2007.
    « Il ne s'agit pas à proprement parler de créer une franchise ex nihilo. »
    –Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy – La Tribune – 29 janvier 2007.
    • Sarkozy et EDF
    « La question qui est posée, c'est qui va aider au développement de votre boîte (EDF) ? L'État qui a des déficits et qui ne peut pas ? »
    Chinon – 29 avril 2004.
    « Je ne suis pas pour la privatisation d'EDF. Pourquoi ? Parce que si Edf n'avait pas joué un rôle majeur, nous n'aurions pas le programme nucléaire. »
    - Charlie Rose Show –États-Unis – 31 janvier 2007.
    Alors candidat girouette ?
    Plutôt candidat de la dissimulation !

    sarko_le_pen






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