| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://ozurnes.vip-blog.com


aux urnes les jeunes!
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

aux urnes les jeunes!

VIP-Blog de ozurnes
  • 117 articles publiés
  • 27 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 19/12/2006 16:52
    Modifié : 23/05/2008 16:02

    Fille (18 ans)
    Origine : lille
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203

    plutôt Lepen que lui!

    09/04/2007 01:43



    communiqué de la Société des  Journalistes de France 3 :

    Nicolas Sarkozy se verrait-il déjà à l'Elysée ?
    Trépigne-t-il déjà en s'imaginant bientôt disposer des  pleins pouvoirs ?
    Sans doute grisé par les sondages qui le placent en tête  du premier tour, le candidat UMP s'est récemment laissé aller à une petite  crise d'autorité dans les locaux de France 3. Une sorte de caprice  régalien que l'on croyait appartenir à d'autres temps, ceux de la  vénérable ORTF. M. Sarkozy a en effet menacé de « virer » notre  direction. Comme ça, sur un coup de tête. Parce qu'elle n'a pas daigné lui  dérouler le tapis rouge et accourir immédiatement à sa rencontre lorsqu'il  est venu, le 18 Mars dernier, participer à l'émission France Europe  Express, présentée par Christine Ockrent.

    À peine arrivé, Monsieur le Ministre-candidat se laisse  d'abord allerà quelques grossièretés, estimant que cette émission «  l'emmerde » et qu'il n'a pas envie de la faire !
    Ensuite, le voici vexé de devoir attendre dans les  couloirs de France 3 pour être maquillé, d'autres invités occupant déjà  les lieux (et oui, France 3 ne dispose que d'une salle de maquillage).  Coupable de ce «crime de lèse-Sarkozy »,  voici notre direction sur  la sellette. « Toute cette direction, il faut la virer », a lâché  le  candidat UMP, comme le rapporte le Canard Enchaîné du 21 Mars 2007. « Je  ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre.  ça ne va pas tarder ».

    Les Français sont désormais prévenus ! L'une des  priorités de Nicolas Sarkozy s'il est élu président de la République sera  de couper des têtes à France 3. A la trappe ces directeurs qui tardent à  exécuter les courbettes.
    Le Ministre-candidat avait déjà habitué notre rédaction  à ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction  qui ne lui semble manifestement pas suffisamment docile. Comme cette  récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service  politique « ça ne doit pas être facile de me suivre quand on est  journaliste de gauche ! ». Désormais, c'est à la direction qu'il veut s'en  prendre ?

    La Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de  France 3 ne peut qu'être scandalisée par une telle attitude de la part  d'un candidat à la plus haute magistrature de France. Nous nous inquiétons  que M. Sarkozy puisse afficher sans aucune gêne un tel mépris pour  l'indépendance des chaînes de service public.

    Non, Monsieur Sarkozy, les journalistes de la Rédaction  Nationale de France 3 ne sont pas et ne seront jamais vos valets. Ils  résisteront à toute menace pesant sur leur indépendance. Si nous devons  des comptes, ce n'est pas à un ministre-candidat, mais aux millions de  téléspectateurs, qui regardent chaque jour nos journaux  d'information.

    Par respect pour eux, pour leur intelligence, nous  n'accepterons jamais aucune forme de mise sous tutelle politique. Ni de  votre part, ni de la part d'aucun autre candidat.

    À bon entendeur.

    La Société des Journalistes de France 3. Le 23 Mars 2007





    Chez Sarkozy le rêve de fraternité... s'arrête aux déboutés du droit d'asile !

    25/03/2007 18:09



    « Je revendique le droit de rêver qu'un jour tous les fils dont les familles sont françaises depuis des générations, tous les fils de rapatriés et de harkis, tous les fils d'immigrés, tous les petits-fils d'Italiens, de Polonais et de Républicains espagnols, tous les enfants catholiques, protestants, juifs ou musulmans puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

    Je revendique le droit de rêver que mes enfants vivent dans une France où personne ne soit jugé sur la couleur de sa peau ou sur sa religion mais sur la nature de son caractère. »
    Discours de Villebon -sur-Yvette (91) du 20 mars 2006

     

    Nicolas Sarkozy a fait un rêve que des collines rouges de Virginie...aux quartiers populaire de nos communes « personne ne soit jugé sur la couleur de sa peau...mais sur la nature de son caractère ». Ce beau rêve de fraternité ne bute que sur un écueil : les décrets et les réformes successives de la loi CESEDA du même personnage qui ont systématisé la stigmatisation voire la chasse aux populations migrantes en requalifiant le regroupement familial ou en déboutant du droit d'asile d'authentiques réfugiés politiques menacés de morts ou de prisons dans leur pays d'origine.

    Deux affaires terribles et récentes viennent démontrer que derrière les beaux discours de « fraternité » du candidat de l'UMP, il y a la remise en cause des principes élémentaires qui fondent la patrie des droits de l'homme. Face à cet arbitraire légalisé, face à ce cynisme qui évoque la grandeur de notre nation, mais qui accompli dans les faits des actes qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire nationale, nous devons combattre, mais surtout révéler les conséquences concrètes des lois sur l'immigration de M. Sarkozy.

    Deux jeunes hommes, victimes de persécutions dans leur pays, ont été renvoyés à leurs bourreaux car, selon la sentence favorite du ministre de l'Intérieur, « ils avaient vocation à être reconduits dans leur pays ». Ce qui fut fait. Issa est en prison au Tchad, Elanchelvan a été exécuté par l'armée sri lankaise.

    A Marseille, un jeune kurde de 19 ans, risque de mourir, tabassé et drogué à chacune des expulsions qu'il refuse (Il y a déjà eu deux tentatives et une troisième est prévue demain), en grève de la faim depuis une semaine et partiellement (les premiers jours et de nouveau ) en grève de la soif. Il ne tient plus debout et ne reçoit pas de soins, mais il ne veut pas rentrer en Turquie où son père a déjà été en prison et où il sera enfermé comme déserteur et menacé comme kurde....

    Ces derniers jours l'OFPRA et le ministère de l'intérieur ne cachaient pas leur satisfaction de voir le nombre de réfugiés diminuer de façon spectaculaire (-38%). Selon eux, grâce aux réformes énergiques de ces dernières années, les « faux » réfugiés seraient, soit dissuadés d'arriver sur le sol français, soit traités sans faillir (92% de rejet) et expulsés. Force est de constater que la belle mécanique de cette machinerie administrative et policière ne s'embarrasse guère des pertes humaines potentielles. Mais Nicolas Sarkozy continuera sans doute à promettre la main sur le coeur que la France restera une « terre d'asile ».

    Ces victimes de la politique de démagogie anti-immigrés concernent tous les citoyens de ce pays. Chacun doit mesurer les conséquences d'une politique qui piétine dans les faits le droit d'asile établi par la Convention de Genève et fait de ses initiateurs les complices indirects des assassins et des tortionnaires vers lesquels on renvoie les réfugiés déboutés.

    M. Sarkozy ânonne, après Jean-Marie Le Pen et les slogans du Front National Jeunes « La France, on l'aime ou on la quitte ». Mais, bien souvent, au bout de cette route du retour forcé par des lois scélérates, il y la torture et la mort...

    Suit un communiqué de l'ANAFE sur le cas d'un réfugié tchadien, puis la chronique dans les « Dernières Nouvelles d'Alsace » du cas du jeune Sri Lankais qui vient d'être fusillé par l'armée de son pays.

     

    Demandeur d'asile tchadien refoulé par la France, aujourd'hui emprisonné à N'Djamena.

    Le 15 mars 2007
    Au moment de la publication du rapport 2006 de l'OFPRA constatant une baisse de 38% du nombre de demandes d'asile en France par rapport à 2005, dont le ministre de l'Intérieur ne cesse de se féliciter, voici le cas d'Issa.
    Issa arrive à l'aéroport de Roissy le 24 février 2007, il demande aussitôt l'asile à la frontière. Il explique, par un récit précis et circonstancié, qu'il fuit les services de renseignements d'Idriss Deby qui ont fait procéder à une vague d'arrestations au sein du groupe rebelle qu'Issa venait de rejoindre. Sa demande d'asile est examinée par la division asile à la frontière de l'OFPRA durant son maintien en zone d'attente, puis rejetée par le ministère de l'Intérieur le 27 février 2007 qui estime qu'elle est « manifestement infondée ».

    Après avoir refusé deux fois d'embarquer, Issa est refoulé sous escorte policière le 6 mars 2007. Direction N'Djamena.
    Son frère, réfugié statutaire en France, reçoit un appel téléphonique le lendemain. C'est Issa, il est détenu au commissariat de N'Djamena et utilise le téléphone portable d'un codétenu. Il explique qu'à son arrivée à l'aéroport de N'Djamena, il s'est fait appréhender par la police tchadienne qui l'a gardé pendant 5 heures, lui faisant subir un interrogatoire « musclé » portant notamment sur sa demande d'asile en France avant de le transférer au commissariat.

    La Ligue tchadienne des droits de l'Homme a pu vérifier qu'Issa se trouvait bien au commissariat central de N'Djamena. Les dernières nouvelles que nous avons eues d'Issa datent du 13 mars : il était très affaibli car privé de nourriture et aucune procédure ne lui avait été notifiée, l'empêchant ainsi d'avoir accès à un avocat.
    Nous craignons désormais de perdre toute trace de lui.
    L'Anafé dénonce la violation par la France du principe de non-refoulement de la Convention de Genève. La simple lecture de la décision du ministère de l'Intérieur démontre que le strict examen du caractère « non-manifestement infondé » a été largement dépassé.
    L'Anafé demande que toute la lumière soit faite sur les conditions du refoulement de l'intéressé.
    L'Anafé a demandé au gouvernement français d'intervenir rapidement auprès du gouvernement tchadien afin d'éviter le pire pour Issa.


    Article paru dans les DNA du 16 03 07 / Faits divers - Strasbourg

    Débouté du droit d'asile, expulsé, tué par balles

    Arrivé en France en 2002 pour fuir les persécutions dont il était victime au Sri Lanka, Elanchelvan Rajendram a eu moins de chance que les membres de sa famille déjà réfugiés à Strasbourg.

    Débouté du droit d'asile en 2003, il s'est trouvé sans plus aucune voie de recours en 2004. Il a été expulsé vers le Sri Lanka en août 2005. Membre du Casas (*), Simone Fluhr l'avait accompagné dans ses démarches successives. Ils avaient sympathisé. Elle l'avait regardé partir la mort dans l'âme :
    « Nous voyons passer beaucoup de Sri Lankais d'origine tamoule. Nous savons ce qu'ils endurent. L'oncle d'Elanchelvan installé à Hautepierre a été torturé en détention. Le certificat médical qui décrit les séquelles fait trois pages. » Pour le nouvel an 2006, Simone a pourtant eu la surprise de recevoir une carte de voeux d'Elanchelvan, avec des petits coeurs et des roses de toutes les couleurs.

    Elle a appris sa mort la semaine dernière. Le 28 février à l'aube, le jeune homme est tombé, le corps criblé de six balles. Exécuté par les militaires de l'armée sri-lankaise alors qu'il sortait des toilettes installées dans la cour de sa maison. Vêtu d'une simple étoffe et désarmé, Elanchelvan a rendu son dernier souffle dans les bras de sa femme. Sous l'oeil goguenard de ses assassins.

    « Je savais qu'il serait en danger au Sri Lanka »
    C'est David Balathas, un des amis d'Elanchelvan réfugiés à Strasbourg, qui a contacté Simone pour lui raconter. Dans son magasin de retouches du quartier des Halles, il retient encore ses larmes, une photo de son ami disparu posée sur la table. « Je savais qu'il serait en danger là-bas. Il avait déjà perdu deux frères. Et l'un d'eux était membre des Tigres-tamouls (**), appuie David. Je ne comprends pas pourquoi l'Ofpra (***) ne l'a pas cru. »

    Ebranlée, la famille vient d'envoyer, avec l'aide du Casas, un faire part de décès aux organismes intervenus dans le traitement du « dossier » d'Elanchelvan : l'Ofpra, la Commission de recours des réfugiés, la préfecture du Bas-Rhin, la Police aux frontières, etc. « Il ne s'agit pas de les culpabiliser. Mais de rappeler que, dans le cas de personnes victimes de persécutions, l'expulsion peut être synonyme de mort », précise Simone. Elanchelvan avait 30 ans. Il laisse derrière lui son épouse et une petite fille âgée de trois mois ainsi que des parents brisés par la perte de leur troisième et dernier fils.

    Manuel Plantin






    Tout ceci ne rime à rien...

    23/03/2007 19:59



    Rien ne rime à rien dans cette campagne, après avoir revisionner les débats qui opposaient Mittérand à VGE je comprends pourquoi on parle de compétence dans cette campagne: Bayrou tantôt à gauche puis aussitôt à droite, Lepen au centre, Sarko oscille dangereusement de l'extrême droite à l'extrême gauche, Chirac adoube ce dernier et en plus lui donne son vote, Simone Veil aux côtés du même, Besson tâcle Ségolène Royal... Confusion rime avec trahison: la seule qui reste en place>>>> Ségolène ne fait pas l'unanimité, heureusement pour la démocratie me direz vous, les profs aiment Bayrou alors que tout ce qui reste de son passage au gouvernement s'est 1 000 000 de profs dans les rues.

    Quand je constate tout cela je me dis, avec regret, qu'en France, aujourd'hui on pourrait même revivre un génocide, Vichy bis: les gens ont la mémoire courte.






    RAMA YADE

    04/03/2007 21:13

    RAMA YADE


    Je vous présente le nouveau gadget de l'UMP, la noire de service, plutôt aisée, de famille de gauche et qui se revendique non pas de droite mais sarkozyste, la politique d'immigration de la gauche et en l'occurrence du parti socialiste c'est la pitié et non pas le respect, qu'elle me rassure ça n'est pas l'UMP qui incarne le respect??? La persecution, la stigmatisation soit mais pas le respect. Oui CFCM, préfet arabe, joujou noir, je n'y crois pas, c'est trop démagogue, on ne choisit pas quelqu'un pour sa campagne parce qu'il est noir et que ça fait bon genre, ceux sont les capacités qui doivent primer: l'UMP n'a décidément pas compris. Et il y a l'autre débile qui arpente les banlieues pour un éventuel come-back de sarko, et il se donne du mal. Il est fier comme un coq, il a une mission pour nicolas; mais ta mission te renvoie à ce que tu es, un arabe de la té-ci qu'on ne peut pas détacher de son image, on ne l'aurait pas choisi si tout se passait bien dans la cité pour sarko.

    Il manipule les médias, il manipule les blancs, les noirs, les arabes: les Français.

    Il n'y a que lui, selon Rama Yade, pour faire avancer la France, quand on fait marche arrière, peut-on considérer qu'on avance? Les gens sont sourds? Aveugles? Ont la mémoire courte?

    Rama, tu es noire, ne l'oublie jamais, et si tu peux le soutenir aujourd'hui je pense que c'est parce que tu n'as jamais galéré dans la vie, ou très peu. La droite aime les immigrés, c'est connu entre le bruit et les odeurs, 3 millions de chômeurs 3 millions d'immigrés, le Karcher, ou les moutons dans la baignoire (quelle belle image de l'Islam, ça me tue, merde on n'est plus en 1925!)...

    Tu te trompes dangeureusement, j'espère que tu t'en rendras compte avant de faire une bêtise. Même si tu as l'impression que c'est là que tu peux percer dis-toi que le prix est bien trop élevé.

     

    VIVE LA FRANCE, VIVE SEGOLENE ROYAL.



    ۩۞۩ .Hugh. ۩۞۩Commentaire de spaggiari (04/03/2007 21:26) :

    votez Sarko pourkoi po!!!

    sarko le ti nain

    http://spaggiari.vip-blog.com




    François Bayrou ou la confusion

    27/02/2007 20:14

    François Bayrou ou la confusion


    François Bayrou a choisi de construire sa candidature sur le « ni droite-ni gauche ». Cela a pu être justifié quand la République était menacée sous la forme d’une addition et non d’une double négation. Il s’agit alors de situations d’urgence nationale. Et la Résistance avec les gouvernements de la Libération en ont été les exemples emblématiques. Mais le ni droite, ni gauche n’est pas une forme durable gouvernement, il se termine généralement en crises politiques.
    Or, aujourd’hui, la France a besoin de choix clairs –ce dont elle a été privée en 2002 avec les conséquences négatives qui en ont découlé, François Bayrou parie sur le manque de mémoire des électeurs. C’est indéniablement faire preuve de démagogie. On avait connu un centre politique avec une identité nette, la démocratie chrétienne, que l’on pouvait approuver ou critiquer. Aujourd’hui, le centre que François Bayrou n’a plus un sens autre que tactique. Car il n’est pas « neutre » -contrairement à ce qu’il prétend- il est enraciné dans la droite, à la fois dans les faits et dans les idées.
    I) François Bayrou : la droite dans les faits
    François Bayrou a fait toute sa carrière à droite. Il a soutenu Valéry Giscard d’Estaing, il a fait partie de l’état major de Raymond Barre, il a été un allié d’Édouard Balladur et de Nicolas Sarkozy, il a été ministre de Jacques Chirac de 1993 à 1997. Refusant d’être un second rôle à l’UMP, il a décidé de jouer sa partie en 2002 avec l’UDF maintenue.
    François Bayrou a voulu frapper l’opinion en demandant à son groupe parlementaire à voter de temps à autre avec le Parti Socialiste à partir de 2006. Mais sur l’ensemble de la législature, l’UDF, à l’Assemblée Nationale, et plus encore, au Sénat, a voté le plus souvent avec l’UMP. Sur 78 votes majeurs de 2002 à 2007, à 44 reprises pour des lois importantes, l’UDF a voté avec l’UMP, à 16 reprises avec le Parti Socialiste (surtout depuis 2006…). Il a déjà noter que dans ce cas, le groupe parlementaire UDF s’est divisé –François Bayrou étant incapable d’imposer la discipline à son petit groupe parlementaires !
    François Bayrou mène un parti où tous les élus ont un électorat de droite, travaillent dans toutes les régions, les départements, les municipalités avec les élus UMP. La sociologie politique est quand même révélatrice d’une réalité ! D’ailleurs ses représentants ce sont unis ce mois-ci dès le premier tour à l’UMP lors d’une élection municipale partielle à Romainville (93).
    II) François Bayrou : la droite dans les idées
    Nous avons désormais la « chance » de disposer du programme économique et social –la « social-économie»- de François Bayrou. Si l’on passe sur des propositions purement démagogiques, un référendum sur les retraites !- l’essentiel permet de voir que ce programme est « UMP-compatible ».
    • Pouvoir d’achat : une pâle copie de Nicolas Sarkozy
    Tout comme Nicolas Sarkozy, François Bayrou fait l’impasse sur la question du pouvoir d’achat :
    • rien sur les salaires et le niveau des pensions des 14 millions de retraités, au risque de laisser une part non négligeable de notre population se paupériser, au détriment de la demande, seul moteur de la croissance encore allumé ;
    • rien sur les prix, qu’il s’agisse des produits de consommation courante, du prix du logement (120 euros de plus par mois pour louer depuis 2002 et 65% de hausse à l’achat) ou encore de l’énergie (+70% pour le fioul et 55% pour le gasoil depuis 2002) !
    Tout comme Nicolas Sarkozy, les propositions de François Bayrou pour élever le niveau de vie se limitent à l’octroi aux entreprises de nouvelles exonérations de cotisations sociales portant sur les heures supplémentaires (dont le taux serait majoré de 35%). Cette proposition, qui s’apparente au « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy, est :
    • un non sens juridique et économique : ce ne sont pas les salariés mais les employeurs qui décident seuls de recourir aux heures supplémentaires. lls le font s’ils l’estiment nécessaire aux besoins de l’entreprise : la proposition de François Bayrou se heurte à l’insuffisance de la demande et de l’activité économique ;
    • une fin de recevoir sociale : la première valeur du travail, c’est son prix. Or, cette proposition exclue de facto les deux salariés sur trois qui n’ont tout simplement pas accès aux heures supplémentaires, ainsi que le million de salariés à temps partiel subi ( dont 80% de femmes) ;
    • un nouveau cadeau fiscal consenti aux entreprises, et non des moindres : près de 2,8 milliards d’euros, sans la moindre obligation de la part de l’entreprise. Les effets d’aubaine seront conséquents, puisque aucune condition n’est fixée pour être éligible à l’allègement.

    • Emploi : une pâle copie des échecs du passé
    Tout comme Nicolas Sarkozy, François Bayrou propose des exonérations de cotisations massives et indifférenciées. Ainsi, ses « deux emplois francs » de cotisations par entreprise seraient excessivement coûteux pour la collectivité et provoqueraient des effets d’aubaine massifs à l’avantage des entreprises, de loin les plus nombreuses, qui auraient embauché en l’absence de ces exonérations.
    Cette mesure, qui priverait les caisses sociales de 4 milliards d’euros, représente un cadeau inédit par son ampleur mais aussi par la forme qu’il revêt : aucune limite n’étant fixée quant au niveau de qualification ou de salaire, il sera possible pour les entreprises d’utiliser ce dispositif pour défiscaliser les emplois les plus rémunérés.
    • Fiscalité : la fortune en héritage
    Tout comme Nicolas Sarkozy, François Bayrou propose d’aggraver les réformes fiscales injustes de ces dernières années (qui ont placé la fiscalité française à l’avant dernier rang de l’OCDE en termes de progressivité) : il partage avec lui la même volonté d’abaisser fortement, jusqu’à les vider de leur contenu, l’impôt sur la fortune et l’impôt sur les successions, puisqu’il s’engage à exonérer de droits toutes les successions en ligne directe inférieures à 200.000 euros. Cette quasi suppression des « droits de donations et de successions pour tous les patrimoines petits et moyens » est une supercherie qui masque une mesure d’une injustice rarement atteinte : dans un pays où la succession moyenne est de 55.000 euros, ce dispositif a déjà exclu 80 % des patrimoines transmis en ligne directe de toute imposition. Cette proposition dédouanerait les Français les plus riches du paiement de cet impôt, puisque seul 25% des Français détiennent un capital supérieur à 260.000 euros . Elle priverait le budget de l’État de près de 5 milliards d’euros par an, soit l’équivalent de 700 écoles ou encore 900 crèches. Clairement, au prétexte de favoriser les fruits du travail, François Bayrou favorisera l’héritage et la rente.

    « L’autre chemin » de François Bayrou mène simplement à droite


    Commentaire de tonton 62 (28/02/2007 19:39) :

    mes félicitations a celle ou a celui qui analyse les discours et présentations des divers candidats. et pour parfaire le discours je citerai F. Mitterrand a qui l'on demande ce qu'il pense de Bayrou, il répond: IL N'EST NY A GAUCHE,NY A GAUCHE.


    Commentaire de lila (02/03/2007 18:58) :

    Merci pour Maxime Des Gayets, président de RESO et politique accompli.


    Commentaire de JBG (09/03/2007 22:33) :

    Le PS (avec Ségolène) est capable d'être au second tour et de rassembler contre N Sarkozy une majorité de français... F Bayrou c'est Nicolas Sarkozy en "light", c'est le même avec l'imposture en plus... Etes vous certains que c'est une position tenable à terme ? Ségolène au second tour ? 100 % gagné ? Pas certain, il reste 45 jours avant le 1er tour et les tendances ne sont pas du tout favorables à Ségolène. Si elle est au second tour, il est peu probable que FBayrou donne des consignes de vote (ni droite ni gauche :) "votez en votre âme en conscience") Elle est où la réserve de voix de la gauche ? "F Bayrou c'est Nicolas Sarkozy en light" : mais alors pourquoi lui proposer via DSK de rejoindre le "pacte présidentiel" ? La campagne est perdue (stratégiquement) par le PS. Si Ségolène n'est pas au 2d tour, le PS éclate. Si Ségolène est au 2d tour, elle ne peut le gagner... Après cette défaite annoncée que reste t il ? N Sarkozy tout puissant ou F Bayrou qui offre un accord pragmatique et républicain... A vous de choisir. Pas le 6 mai au soir, le 22 au soir, après... Mais non tout cela c'est de la propagande défaitiste d'un centriste pur jus ! Lila tu annonces que "SARKO T'ES KO, LA JEUNESSE EST POUR SEGO!!!!!"... J'espère que tu as raison pour la première partie, écoute cela (http://minilien.com/?9xRiWy0khw ) C'est pas gagné pour la seconde partie. Les "lillos" ne votent peut être pas Bayrou, mais ils ne votent pas Royal non plus. Nous avons plus de choses en commun que de différences... Rendez vous le 22 avril au soir. JBG


    Commentaire de lila (10/03/2007 13:08) :

    Tu as raison JBG, la campagne n'est pas gagnée mais j'évite (tant que je le peux), de me fier aux sondages, sinon on aurait eu Balladur en président, et Jospin... Mon article tient à mettre en lumière l'imposture de Bayrou, j'espère qu'on est d'accord là-dessus. Ségolène n'enchante pas, car aujourd'hui elle a de sérieuses chances d'arriver à l'Elysée, on est prêt pour un peu de changement, pas trop non plus. La jeunesse est pour Ségo, j'aurais dû mettre la jeunesse DOIT être avec Ségo. "L'affaire DSK" si on peut l'appeler ainsi est une mascarade, DSK n'ira nulle part avec l'UDF, c'est une proposition de Bayrou, et un gouvernement d'union nationale ne fonctionne qu'en temps de guerre. Il faut dissocier bien chaque chose "mâcher" le travail du Français moyen, qui n'a pas "que ça à faire". Lepen nous met une beurette sur son affiche de campagne, Sarko ratisse de l'extrême droite à LO, Bayrou devient socialo... c'est trop flou, trop de poudre aux yeux, et c'est aux militants de faire passer le message. Si Ségolène venait à perdre cette élection ça serait une catastrophe non seulement pour le PS mais aussi pour la France. Bayrou?? j'ai assez écrit sur lui! Sarko?? Ses déclarations suffisent à nous annoncer la couleur! Lepen: 2007 seconde Révolution Française... Je ne vois sincèrement pas d'autres alternatives, Ségolène a un "devoir de victoire" et elle l'a bien compris.


    Commentaire de lila (10/03/2007 13:23) :

    "Entretien de Dominique Strauss Kahn dans Le Monde. Dominique Strauss Kahn écarte toute possibilité d’être le premier ministre de François Bayrou : " Cette question ne se posera pas. Je suis un homme de gauche et l'union nationale, telle que la propose François Bayrou, ferait avant tout l'affaire des extrêmes. La France a besoin d'une majorité de gauche."" Je viens de le recevoir.





    Début | Page précédente | 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact ozurnes ]

    © VIP Blog - Signaler un abus