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Le PS et ses choix tordus:
07/11/2007 18:57
« Que bene amat bene castigat », je vais donc encore m’acharner contre ce parti que j’aime tant. Un mot d’ordre au PS : RENOVATION. Même si c’est pas un verbe on le conjugue à tous les temps, à toutes les sauces, à tord et travers. Qu’on commence par mettre des nouvelles têtes, remarque courante donc pas intéressante ? J’en doute.
Juste un truc, une remarque peut-être isolée, mais qui met en avant ce que je dénonce au PS.
Anne, dont j’ai déjà écrit un post pas politique. Ancienne du parti de près de 20 ans, talentueuse oratrice, tête pensante du Parti, présidente de l’AFEV… Je pourrais continuer sur 10 pages. On lui propose d’être « conseillère de quartier », il n’y a pas de sous responsabilités, mais il y a des CV qui correspondent plus ou moins quand même! Le gars sort de polytech’ on lui propose d’être caissière, c’est pareil! Je l’appelle la Ministre parce qu’elle est toujours over-bookée, mais il y a de la sincérité derrière, au-delà de mon affection particulière et de mon admiration je me dis qu’il y a des talents gâchés au Parti.
Au MJS la culture est la même, on met un gars président non pas parce qu’il a du talent mais parce qu’il est dans la continuité, et puis dans le genre on n’a personne d’autre.
Je ne vais pas prêcher pour mon église, mais sérieusement, il n’y a pas de comparaison possible entre Antoine Détourné et Astrid Desbuquois! Elle ne peut-être Présidente parce qu’elle ne fait pas partie de la majo… On a de l’avenir !
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De l’inégalité parmi les Hommes :
07/11/2007 18:55
Inégalités, chantier de bataille du PS. Un sujet qui m’inspire autant (ou quasiment) que le MJS. Comment gommer les inégalités de naissance? Comment changer l’image que l’on porte sur l’Autre? Il serait réducteur de concentrer le problème sur le racisme, sur la discrimination des jeunes, même si évidemment ils font partie intégrante du problème. Changer l’image qu’on a d’un électeur FN… Par des moyens financiers, par pleins de moyens, même si pour moi, la question centrale est la question du chômage, je ne deviens pas sénile, seulement je le répète, tant que l’un aura l’impression qu’il est au chômage à cause de l’Autre, vivre ensemble restera une utopie digne de Proudhon. Inégalités financières, intellectuelles, culturelles…
Les réponses que je pourrais tenter d’apporter sont celles, copier-coller, de DSK cf. « La flamme et la cendre », donc je ne prolongerai pas.
Il y a cependant un sujet sur lequel je ne suis pas d’accord avec mon courant ni avec mon mentor : la carte scolaire.
Je suis ni plus ni moins Ségoléniste sur la question. DSK propose de créer des pôles d’excellence dans ces collèges et lycées dits difficiles. Royal propose, elle, d’assouplir la carte scolaire. D’accord avec l’une et profondément en désaccord avec l’autre.
Quel parent de classe moyenne ou plus élevée, ayant les moyens d’une dérogation ou de payer un privé à son enfant acceptera de mettre ce dernier dans un établissement dont il sait que son enfant risque de se faire influencer, ou en poussant un peu plus de se faire raquetter? La mixité sociale ne réside pas, à mon avis, dans la solution de DSK.
A l’inverse pourquoi devrait-on cantonner un enfant d’une famille modeste, plein de bonne volonté et de capacités au bahut du quartier? Ou pourquoi l’obligerait-on à suivre une option dont il n’est pas intéressé (russe, grec, j’en passe et des meilleures) simplement pour avoir le droit d’être là où il est. Promouvoir des options rares en les rendant quasi obligatoires pour ceux qui les suivent est une mauvaise chose pour l’option, l’établissement, et l’élève en question!
Ne me répondez pas que tous les bahuts se valent, il y a une différence patente entre Henry IV et le lycée de la Courneuve. L’avenir assuré n’est pas le même, ni même le rythme suivi. Il ne s’agit pas de créer des établissements de seconde classe (ils existent déjà !) mais simplement de pouvoir concentrer les moyens dans les établissements qui en ont le plus besoin.
Supprimer la carte scolaire, non, il n’est pas question de privatiser (c’est ça en quelque sorte) l’éducation nationale.
Un truc qui n’a rien à voir mais qui m’énerve, enfin qui n’a rien à voir encore que… Quand cessera l’acharnement contre Rachida Dati ??? Qu’est-ce que ce procès ? A-t-on déjà fouillé dans les archives de Galouzeau de Villepin, de Juppé ou de qui vous voulez ?? C’est pour le coup, dégueulasse! Même quand on réussit on est encore suspect, illégitime, un intrigant. J’aime trop la politique pour m’arrêter à ça, mais quand même… !
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Villepinte
02/11/2007 20:20
La campagne à Villepinte: soit elle patine, soit la ville est un cimetière géant. Des jeunes qui désertent un maximum leur ville, des vieux à droite, sénils ou trop occupés par leur artrose pour s'intéresser à un truc aussi morbide que la politique, bref, tout est à faire. J'ai une ardente volonté de me bouger, de trouver des jeunes, un peu comme La nouvelle Star, je suis à la recherche de talents politiques tout en étant moi même en phase de formation intensive (hé oui, il faut de la théorie...). Christophe a du talent, beaucoup de talent, c'est un Strauss, ça n'est pas une suite logique me dira t-on, seulement j'en doute. C'est inscrit dans les gênes, qui est Strauss accompli a du talent. Ceux qui l'entourent sont soit trop politiques soit pas politiques, il faut trouver un juste milieu, amat de reproches, oui, mais qui ne me dédommagent pas. Alors on avance, doucement, mais surement. Discuter avec des gens.
Bizarre mais quand je parle avec des pas Strauss je me sens hyper cultivée, quand je parle avec des Strauss (formés!) je me sens nulle. Combat pour ne plus avoir ce sentiment, à la recherche d'un avenir au sein d'un courant, beaucoup de talents égarés, beaucoup de jeunes, alors comment faire sa place??
Comme Razzye Hammadi? En étant beur pour que ça suffise? Certainement pas! Plus comme... en fait comme personne dans ma situation, réussir par la force de la volonté et du travail, j'aime le travail en fait, ne sois pas si surpris :) !! Oui, la politique, si ça doit être un travail, alors je serai une employée acharnée, déterminée, assidue.
Belle optique.
Un truc qui me fait rire, c'est partout pareil je pense, la constitution des listes! Mettre des jeunes, des moins jeunes, des arabes, le pharmacien, le boucher, le prof de danse et le médecin du quartier, sans oublier le doyen, et le patron de l'entreprise du coin. Drôle de façon de faire de la politique...
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Ma rupture
18/10/2007 11:02
Partie, jamais vous n’avez voulu comprendre pourquoi, marre de devoir me positionner en victime pour être entendue. J’ai besoin d’air, de liberté, assumer mes choix de vie, voyager, m’arrêter puis repartir, imaginer un monde meilleur, refaire le monde avec ma clope, mes livres et ceux qui comptent. Je m’auto-suffis « c’est pas vrai mais pour être fort(e) c’est ça que je me dis », je vis en autarcie, tout ce qui compte c’est de me protéger, rien ne menace mais la vie m’a appris à devenir parano. Peut-être que j’avance, peut-être que je creuse ma tombe, je fais sans doute une erreur, mais bon sang, j’ai besoin de la faire. On ne choisit pas sa famille, pourtant moi on m’a choisie ; Je n’ai rien demandé de tout ce qui m’est reproché aujourd’hui, je reconnais être loin de la perfection, mais la tolérance consiste à accepter l’autre avec ses qualités, ses défauts, surtout quand cet autre est des vôtres. Je ne comprendrai jamais, si l’Histoire personnel influence les choix politiques alors autant prendre ma carte au FN dès demain…
Je suis sous perfusion de politique, apprendre des choses, lire, lire encore et toujours tout ce qui me passe sous la main, me former, c’est une obsession. Je perds mon temps pour certains, rêve éveillée pour d’autres, mais l’important pour moi est d’aller bien, de remplir ma tête. C’est aussi pour moi une manière de me sentir indépendante que de pouvoir m’instruire comme il me plaît, le prêt-à-penser trop peu pour moi. La politique c’est ce que je veux, ce que j’aime… même si je me pose de plus en plus la question d’où est ma place, la réponse est tellement évidente qu’elle ne me saute plus aux yeux.
Je n’aime pas le pouvoir je l’adore, mon ambition semble démesurée, je ne rêve pas d’être ministre, je rêve de peser dans un débat d’idées de moins en moins existant, de débattre, d’avoir des choses à dire et savoir les dire, ça semble peu mais pour moi c’est là que sera ma satisfaction.
Je ne sais pas qui je suis mais je sais qui je veux être. Je sais qui j’étais. Une sorte d’opération à trou, moi qui déteste les maths…
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