Partie, jamais vous n’avez voulu comprendre pourquoi, marre de devoir me positionner en victime pour être entendue. J’ai besoin d’air, de liberté, assumer mes choix de vie, voyager, m’arrêter puis repartir, imaginer un monde meilleur, refaire le monde avec ma clope, mes livres et ceux qui comptent. Je m’auto-suffis « c’est pas vrai mais pour être fort(e) c’est ça que je me dis », je vis en autarcie, tout ce qui compte c’est de me protéger, rien ne menace mais la vie m’a appris à devenir parano. Peut-être que j’avance, peut-être que je creuse ma tombe, je fais sans doute une erreur, mais bon sang, j’ai besoin de la faire. On ne choisit pas sa famille, pourtant moi on m’a choisie ; Je n’ai rien demandé de tout ce qui m’est reproché aujourd’hui, je reconnais être loin de la perfection, mais la tolérance consiste à accepter l’autre avec ses qualités, ses défauts, surtout quand cet autre est des vôtres. Je ne comprendrai jamais, si l’Histoire personnel influence les choix politiques alors autant prendre ma carte au FN dès demain…
Je suis sous perfusion de politique, apprendre des choses, lire, lire encore et toujours tout ce qui me passe sous la main, me former, c’est une obsession. Je perds mon temps pour certains, rêve éveillée pour d’autres, mais l’important pour moi est d’aller bien, de remplir ma tête. C’est aussi pour moi une manière de me sentir indépendante que de pouvoir m’instruire comme il me plaît, le prêt-à-penser trop peu pour moi. La politique c’est ce que je veux, ce que j’aime… même si je me pose de plus en plus la question d’où est ma place, la réponse est tellement évidente qu’elle ne me saute plus aux yeux.
Je n’aime pas le pouvoir je l’adore, mon ambition semble démesurée, je ne rêve pas d’être ministre, je rêve de peser dans un débat d’idées de moins en moins existant, de débattre, d’avoir des choses à dire et savoir les dire, ça semble peu mais pour moi c’est là que sera ma satisfaction.
Je ne sais pas qui je suis mais je sais qui je veux être. Je sais qui j’étais. Une sorte d’opération à trou, moi qui déteste les maths…