|
|
|
|
|
Jean Jaures
24/12/2006 14:37
Docteur en philosophie, Jean Jaurès est élu député du Tarn de centre-gauche. La grève des mineurs de Carmaux en 1892 le marque profondément : il découvre alors la lutte des classes et acquiert la conviction que la révolution est inéluctable. Il fonde dès lors un journal, 'La petite République', dans lequel il défend le socialisme républicain. Il prend la défense de Dreyfus, faisant paraître les 'preuves de son innocence'. Farouche partisan de l'unité socialiste, il est l'un des principaux artisans de la fusion des différentes sensibilités de gauche au sein de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière) et du journal'L'Humanité' qu'il a créé. Dans le même esprit, il milite pour un dialogue entre les partis et les syndicats. Anticolonialiste, pacifiste, il s'insurge contre l'entrée en guerre de la France en 1914. C'est la raison pour laquelle il est assassiné par Raoul Villain, un nationaliste, en plein coeur de Paris. Ses cendres sont transférées au Panthéon dix années plus tard. Son talent d'orateur et la force de ses convictions continuent de frapper les mémoires.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Leon Blum
24/12/2006 14:34
Adhérent du parti socialiste jauressien dès 1902, collaborateur de 'L'Humanité', Léon Blum devient chef du cabinet de Marcel Sembat en 1914. Mais c'est surtout après la guerre qu'il est amené à jouer un rôle politique majeur. Lors du Congrès de Tours de 1920 qui entérine la scission communiste, il défend la IIe Internationale et fonde avec les autres 'fidèles' la SFIO. Artisan du Cartel des Gauches en 1924, il préside de juin 1936 à juin 1937 le premier gouvernement du Front Populaire, composé d'une alliance entre socialistes, communistes et radicaux. Les accords de Matignon (sur un relèvement des salaires), la semaine de 40 heures et la mise en place des congés payés demeurent parmi ses mesures les plus marquantes. Malgré un éphémère retour au pouvoir en 38, il est évincé du paysage politique, ainsi que le Front populaire, désavoué par la bourgeoisie financière. Livré aux Allemands par le gouvernement de Vichy, il échappe à la mort et il revient diriger le pays (décembre 46, janvier 47). Sa célébrité politique éclipse - à tort - ses talents d'écrivain.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Pierre Mendès France
24/12/2006 14:31
Bachelier à quinze ans, docteur en droit six ans plus tard, Pierre Mendès France fait une entrée tout aussi précoce en politique. En 1923, il s'inscrit au parti radical dans la mouvance des 'Jeunes Turcs', ce groupe de réflexion ancré à gauche. Député, il s'oppose à la participation de la France aux J.O. de Berlin de 1936 - et c'est d'ailleurs le seul. Secrétaire d'Etat en 1938, il élabore avec Blum un projet de réarmement que le Sénat repousse. Lorsque la guerre éclate, il livre combat avant de se faire arrêter conformément aux lois antisémites. Evadé, il rejoint la Résistance. Ministre de l'économie à la Libération, sa politique de rigueur déplaît : une nouvelle fois, son projet est avorté. En revanche, il est appelé à la présidence du Conseil de juin 1954 à février 1955 pour apaiser les tensions coloniales : il met un terme à la guerre d'Indochine, accorde l'autonomie à la Tunisie, et permet à l'Allemagne d'intégrer l'OTAN. Il tombe toutefois sur la question algérienne. Membre du PSA puis du PSU, il soutient Mitterrand lors des présidentielles de 1965, 1974 et 1981.
Mitterrand lui a adressé ces mots lors de son investiture à l'Elysée : 'Si je suis ici, c'est grâce à vous. C'est la justification de tant d'années dont vous avez été l'initiateur'.
| |
|
|
|
|
|
|
|
LE PLUS GRAND
23/12/2006 20:18
Après ses études secondaires au collège Saint-Paul d'Angoulême, François Mitterrand s'installe à Paris pour étudier le droit et les lettres. Mobilisé en 1939, puis prisonnier en Allemagne, il parvient à s'évader, puis rejoint la Résistance. A Vichy, il travaille au commissariat au reclassement des prisonniers de guerre. Après la libération de Paris, il est secrétaire général aux prisonniers de guerre. Il entre en politique en devenant notamment député de la Nièvre en 1946, ministre des anciens combattants dans les gouvernements Ramadier et Schuman, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Mendès France et ministre de la justice dans celui de Guy Mollet. Rival du Général de Gaulle, il est battu par ce dernier aux élections présidentielles de 1965. Au Congrès d'Epinay, en 1971, il devient premier secrétaire du nouveau Parti socialiste en parvenant à unir la gauche. Il échoue une nouvelle fois aux élections présidentielles anticipées de 1974, qui l'opposent à Valéry Giscard d'Estaing. Mais il ne renonce pas : le 10 mai 1981, après des années de gouvernement de droite, il est élu président de la République, puis réélu le 8 mai 1988. Son double septennat, marqué par des cohabitations, a été quelque peu entaché par des scandales politico-financiers, ainsi qu'une violente polémique sur son rôle dans le gouvernement Pétain. François Mitterrand meurt, rongé par un cancer, peu après que Jacques Chirac lui succède à la présidence.
| |
|
|
|
|
|
|
|
encore pour rire!
23/12/2006 16:08
C'était à Lille... je ne ferai pas de commentaires supplémentaires.
| |
|
|
|
|