Très compliqué, comme toujours, pour résumer ma situation personnelle disons que tout est bien qui finit bien. Me voilà au côté de Christophe Borgel (futur maire de Villepinte, numéro 3 du parti), je vais donc faire campagne pour et avec lui. En lui parlant 5 minutes il m'a appris plus que mes profs de maths en 5 ans. La fac oui, ça fait aussi parti du contrat... A la recherche d'un endroit où crècher, un endroit à moi... Christophe m'aidera, Astrid m'aide déjà. Tout se pose, tout se passe, j'ai eu peur de t'appeler Boris je me suis dit "il va me tuer", je me suis suffisamment de fois faite engueuler, j'aurais pas supporté une fois de plus, mais promis je t'appelle bientôt!
Plus politique, beaucoup de bouquinage, du vieux bouquinage, ok, mais hyper intéressant: La flamme et la cendre, un kiffe, livre programme, si j'avais lu ça avant... Que faire du parti socialiste ou l'éternel commencement, ça c'est JCC, qui m'a tant aidée en philo, merci camarade, un autre JCC Parti Pris, analyse de la campagne depuis le 21 Avril 2002, du non au réferendum, à la crise des banlieues, de la crise du CPE au phénomène Hulot en passant par les enfants de Don Quichotte, si vous manquiez d'arguments sur le faitque cette campagne n'était pas en bonne et due forme ruez-vous sur ce bouquin, les arguments y pullulent.
Jospin, comme l'écrit Marianne, s'il y en avait un qui aurait mieux fait de se la fermer... c'était lui! Il nous fait une immonde diatribe contre Ségolène Royal qui a fait 47%, lui qui en a fait 16 en se faisant éliminer par un leader fasciste, je ne suis pas ûre qu'il soit le mieux placé pour l'ouvrir.... Le portrait au vitriol qu'il dresse de Ségo, on a le sentiment, en effet, que c'est le sien. Il a lâché le parti par orgueil même si JCC pense que c'était pour le "bien-être du parti" au vu des législatives, il nous fait un come-back râté à la revient, reviendra pas... J'aimerais qu'on respecte les militants quand même...
La campagne de Christophe: j'ai commencé depuis 2 jours, oui c'est peu... Tractage au quartier des mousseaux, grand, un vrai labyrinthe, rue qui s'entre-mêlent et qui se ressemblent, gens ouverts, sympas... pas de soucis. Porte à porte hier, déjà un peu plus compliqué, les gens refusent d'ouvrir, ils habitent là où j'ai habité, et je comprends mieux aujourd'hui: avant c'était mes parents qui refusaient d'ouvrir la porte, de répondre à des questions, de s'investir en politique (surtout avec l'opposition), si on perdait notre logement? s'ils excluaient les petites de l'école? .... La pareille: "pas interéssée", "non merci" "mon mari n'est pas là je ne peux pas parler" ....etc Cela étant les gens qui ont accepté de me parler ont été francs, honnêtes, ils avaient encore les larmes aux yeux "on a voté pour Ségolène mais ça a pas marché...." là ça marcherait, pourquoi? Je ne sais pas, c'est l'équipe, c'est l'engouement, c'est Christophe, c'est l'adversaire...
La sociale-démocratie: c'est ainsi que je finirai: Bockel et Sarko font un parti de gauche Sarkozyste, il ya les PRG, le MoDem, dans ce paysage fleurissant de centre gauche, de pseudo-social-démocratie, restera t-il de la place pour la sociale-démocratie de DSK? Comment faire notre nid, comment nous distinguer des autres? Après tout, les gens voudraient avoir un Sarko de gauche... Cela signifie t-il que nous en resterons au débat de personne?? Plein de questions, donc si vous avez des ou les réponses à vos claviers.